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Luchanski annonce sa retraite du baseball

Ottawa, Ontario – Un rouage important de l’équipe nationale féminine depuis 2006, Nicole Luchanski se retire du sport où elle s’est donnée corps et âme depuis qu’elle est toute petite sur les terrains de sa ville natale d’Edmonton.

Luchanski, qui aura 29 ans le 20 décembre, prend sa retraite alors qu’elle est l’une des athlètes les plus médaillées dans le baseball. Il a aidé le Canada à mettre la main sur deux médailles d’argent et trois de bronze lors des Coupes du monde et d’une d’argent lors des jeux panaméricains en 2015.

« Ce fût une décision très, très difficile, a dit Luchanski, qui y pensait déjà il y a deux ans. J’ai pris en considération le cycle de la Coupe du monde et pour combien de saison je pensais pouvoir exceller au plus haut niveau. Je pense que j’avais encore un 6-8 ans avant que mon corps me dise d’arrêter et c’est ce qui a rendu la décision difficile à prendre, mais il y avait d’autres facteurs à considérer. »

Avec une carrière dans l’industrie forestière déjà bien établie, Luchanski a pesé le pour et le contre de la retraite tout en mesurant ces effets sur ses objectifs et ses aspirations personnelles avant de prendre la décision finale.

« Au final, je ne voulais pas arrêter la compétition, ni quitter ce haut niveau de jeu, a ajouté celle qui a été nommée deux fois la joueuse par excellence de la formation. Mais je savais que pour tout le temps d’entraînement et d’effort que ça prend pour vivre ces moments proportionnellement petits, je voulais investir mon temps dans d’autres aventures. »

Lorsque le gérant André Lachance a vu pour la première la jeune Luchanski, alors âgé de 16 ans et membre de l’équipe de l’Alberta au championnat canadien 2006, il savait qu’il la voulait sur l’équipe nationale.

« Sa vitesse, son agressivité et son niveau de compétition sont les trois éléments qui m’ont vendu ‘Luch’ sur le coup, s’est-il rappelé. Elle a tout ce que vous recherchez chez un premier frappeur et elle excelle très bien tant au bâton qu’en défensive. »

« C’était facile d’inscrire son nom sur l’alignement à tous les jours parce que tu savais qu’elle arriverait prête sur le terrain et donnerait son maximum. »

Luchanski retiendra surtout deux moments marquants de sa carrière. Le premier est lorsqu’elle a reçu la confirmation qu’elle faisait l’équipe et la seconde est sa participation à la Coupe du monde 2012 devant les siens à Edmonton.

« Après avoir pensé à rien d’autre qu’au baseball pendant deux ans de suite et passer tous mes temps libres à travailler sur mon jeu, la confirmation de ma nomination avec l’équipe en 2006 demeure l’un de mes plus moments les plus joyeux de ma vie. »

Et devant des gradins bondés, les parents et les amis, à Edmonton, Luchanski a vécu une expérience que peu de gens peuvent vivre.

« Je ne pouvais pas croire que j’allais être l’une de celles qui allait pouvoir jouer dans sa ville natale. Toute ma famille y était, mes coéquipières de mon équipe locale aussi, mes collègues, et tout le monde qui chantait mon nom ‘LUUUUUUCH’. Je me souviendrai aussi de l’annonceur maison ‘maintenant au bâton, joueuse de deuxième but, d’Edmonton…’ »

Les jeux Panam de 2015, et faire partie d’un événement majeur regroupant des centaines d’athlètes de différents sports, et de pouvoir partager cet événement avec la famille et les amis, resteront de bons souvenirs.

« J’ai produit le point gagnant contre Porto Rico et une fois rendu au deuxième but, au milieu d’environ 5000 personnes, j’ai reconnu mes parents qui étaient complètement hors de contrôle… c’était vraiment spécial. »

Pendant toutes ces années avec l’équipe nationale féminine, et même depuis ses débuts comme jeune joueuse, elle a remarqué un changement d’attitude et de perception envers le baseball féminin.

« Bien sûr qu’il y a encore du chemin à faire, mais il y a eu beaucoup de changement positif depuis la Coupe du monde en 2006. Depuis, l’événement mise plus sur le baseball que sur le côté spectacle. »

« Le développement des réseaux sociaux a permis au joueuses et dirigeants du baseball féminin de mieux partager nos activités. Pouvoir partager nos résultats et nos actions est l’une des progressions les plus cool. »

À leurs débuts au baseball, être la seule fille de l’équipe dans un sport joué par des gars est l’une des deux choses qui rendent l’équipe nationale féminine si unique et spéciale.

« Tu peux penser que tu es la seule à ta battre pour ce que tu crois mais en rencontrant les autres joueuses de tout le pays, c’est très enrichissant. Nous avions un bel esprit d’équipe et nous comprenions chacune les batailles des autres. »

C’est bien sûr cet esprit de camaraderie avec ses coéquipières rencontrées au cours de sa carrière que Luchanski s’ennuiera le plus.

« Je vais m’ennuyer de l’esprit de compétition des filles. Il y a toute sorte de filles dans ce programme, des comiques, des gentilles, des bizarres… Cette sensation de travailler fort et d’être capable de l’amener sur le terrain et d’avoir du succès avec elles, c’était le meilleur des sentiments. »


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