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Jennifer Gilroy profite pleinement e son expérience du baseball international

Source: Josh Bell-Webster, Ontario Colleges Athletic Association
 
Windsor, Ontario – Les joueurs de baseball ont appris à garder les yeux sur la balle! Éviter les balles perdues provenant d’arme à feu, c’est une tout autre histoire.
 
Pour Jennifer Gilroy du Collège St Clair en Ontario et pour les autres jeunes femmes qui participaient à la Coupe du monde de baseball féminin disputée à Caracas au Venezuela le mois dernier, la possibilité d’être atteinte par une balle perdue provenant d’une arme à feu lors d’un match de baseball est devenue la dure réalité quand une joueuse de l’équipe originaire de Hong Kong a été atteinte accidentellement dans le bas d’une jambe justement par une balle perdue provenant d’une arme à feu, et ce, durant un match!
 
Bien que la blessure n’ait pas mis la vie de l’athlète en danger, la situation a toutefois forcé les dirigeants de la compétition à stopper les rencontres, du moins momentanément, comme elle a été responsable de la décision de l’équipe de Hong Kong d’abandonner la compétition pour retourner dans leur pays. Toutes les rencontres restantes à disputer au tournoi ont été transférées à Maracay, une ville située à 60 kilomètres au sud-ouest de Caracas.
 
« C’était inquiétant », admet Jennifer Gilroy. « Nous avons alors compris qu’ici la culture était aux armes à feu. Tout le monde est armé, il y a des militaires partout, c’est dangereux par rapport au Canada. Nous avons compris que c’était très différent de chez nous. Personne chez les joueuses ou au sein du personnel d’entraîneurs ne connaissait cet aspect du Venezuela et c’est certain que nous ne nous attendions pas à cela. »
 
Avant le départ pour l’Amérique du Sud, les membres d’équipe Canada ont tenté d’imaginer des pires scénarios d’événements qui pourraient survenir durant le tournoi. Qu’une joueuse soit atteinte d’un projectile provenant d’une arme à feu pendant un match n’est évidemment pas une situation qui a été imaginée.
 
« Nous n’étions pas préparées à une telle éventualité », d’expliquer Gilroy. « Il y avait beaucoup de monde qui était effrayé. Plusieurs ont eu peur pour leur vie. Toutefois, nous nous sommes rapidement regroupées après l’événement. » 
 
Le personnel d’entraîneurs d’équipe Canada a donné le choix aux joueuses de continuer le tournoi au Venezuela ou de revenir à la maison. Plusieurs des coéquipières de Gilroy étaient ambivalentes. Quelques-unes voulaient quitter, d’autres voulaient jouer. La décision des organisateurs de déplacer les matchs à l’extérieur de Caracas a été le compromis qui a fait l’unanimité.
 
« Personnellement, à partir de ce moment, je me suis senti en sécurité », mentionne Gilroy. « Ils ont placé des gardes nationaux partout autour de nous. Ils voulaient vraiment que nous terminions le championnat. Ils ont fait du très bon travail pour s’ajuster au terrible événement qui avait eu lieu. Ils ont tout mis en œuvre pour que nous, les joueuses, nous sentions le plus possible en sécurité. »
 
Même si le contact avec la culture vénézuélienne a été un choc culturel important, Gilroy souhaite que les joueuses de ce pays soient présentes à Edmonton en 2010, quand ce sera le Canada qui sera le pays hôte de la Coupe du monde de baseball féminin.
 
« Ils adorent le baseball dans ce pays », résume Gilroy. « Il y avait des milliers de personnes qui assistaient aux rencontres, et j’espère les Canadiens vont les imiter parce que nous offrons du très bon baseball. Ne mentionnons qu’un exemple pour démontrer comment tous là-bas aiment le baseball : après chaque match, des petits enfants et un bon nombre de partisans faisaient la queue devant notre abri pour nous féliciter et pour nous demander des autographes! C’est fou comme expérience. Ils veulent tous savoir comment nous allons après un match. »   
 
Gilroy a été de l’alignement partant de son équipe pour sept matchs à sa première participation à une coupe du monde de baseball féminin, la plupart du temps à la position de receveur, mais aussi quelques fois comme frappeur de choix. Celle qui est née à Mississauga en Ontario a maintenu une moyenne au bâton de ,263 en 19 apparitions officielles à la plaque, croisant le marbre six fois et produisant quatre points pour son équipe. La troupe canadienne a terminé la compétition au cinquième rang ayant compilé un dossier de cinq gains contre trois revers.
 
« Pour ma première saison, je suis satisfaite de mon jeu », de mentionner Gilroy. « J’étais très nerveuse de me joindre à cette équipe et malgré que j’étais une recrue, j’ai officié à la position de receveur pour la majorité des rencontres de notre équipe. Dans l’ensemble, je suis très heureuse de mes performances. C’est vraiment une très bonne expérience pour moi. »
 
 
« Ça s’annonce bien pour 2012. J’espère pouvoir améliorer mes statistiques et aider le Canada à remporter quelques victoires de plus. »
 
Et la saison de balle de Gilroy n’est pas terminée. Elle continuera à jouer pour les prochains deux mois alors qu’elle en sera à sa dernière saison au sein de l’équipe de balles rapides (fastball) des Saints du Collège St Clair. Elle participera également au programme de la fondation de la police, et ce, parce qu’elle a obtenu son diplôme en droit et sécurité le printemps dernier. Elle vise à devenir un jour agente de police.
 
« Je veux ainsi comprendre ce qu’est le travail de policier, tant du côté des exigences physiques que de la force mentale qui est exigée », explique Gilroy.
 
L’équipe du collège St Clair a remporté le championnat de l’OCAA  au cours des deux dernières saisons, et ce, pour la première fois de son histoire. De plus, l’équipe a raflé trois titres de champions provinciaux au cours des cinq dernières années. Gilroy a été une joueuse clé au sein de leur formation au cours de ces campagnes. L’an dernier, elle a maintenu une moyenne au bâton de .354 comptant 18 points en plus d’en produire 10.
 
Mais, les Saints sont loin du record pour le plus de championnats, record détenu par le collège Durham qui en a remporté 14! Eux qui en ont entre autres remporté trois de suite. Seulement quatre équipes ont réussi un tel exploit : Durham (1982-1984 et 2002-2004), Seneca (1985-1987) et Conestoga (1988-1990).
 
« Nous aimerions bien remporter un troisième championnat consécutif », de dire Gilroy. « Mais, ce sera difficile, car la compétition est très forte. » 

« Je pense que nous avons une bonne équipe, mais qu’elle n’est pas plus forte que celle de la saison dernière. »


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