Dunedin, Floride – Les frappeurs canadiens ont bien fait et les lanceurs ont été solides lors du premier match préparatoire de l’équipe Canadienne en vue de la Classique mondiale de baseball. Les hommes de l’entraîneur-chef Ernie Whitt ont remporté une victoire de 6-4 aux dépens des Blue Jays de Toronto. Justin Morneau (New Westminster, Colombie-Britannique) a mené l'attaque des Canadiens avec deux coups sûrs en trois visites à la plaque produisant un point. Peter Orr (Newmarket, Ontario) a quant à lui claqué un double et produit deux points, tout comme Luke Carlin (Aylmer, Québec) d’ailleurs. Orr a terminé la rencontre avec un dossier de 1-en-3, Carlin avec 1-en-2. Au monticule, Scott Richmond (North Vancouver, Colombie-Britannique) a lancé deux manches et deux tiers allouant deux points, lui qui a consenti quatre coups sûrs et un but sur balles. Il a inscrit deux retraits sur des prises. Le but de la rencontre pour Richmond était de retrouver son aisance sur la butte. « Je voulais profiter de cette rencontre pour travailler mes différents types de lancers », a expliqué Richmond. « J’ai atteint mon objectif et je suis satisfait de mon travail, surtout de ma balle cassante qui a bien fonctionné. J’ai évité les problèmes durant toute ma présence au monticule. » Richmond ne sait pas quand il lancera de nouveau pour « Équipe Canada », mais une chose est certaine, quand on lui remettra la balle, il sera en grande forme. « Je serai prêt. Je suis déjà prêt. Même si ce n’était que mon deuxième match depuis le début du camp printanier, je suis tout de même prêt, car lorsque je suis arrivé ici j’étais déjà dans une belle forme physique. Je pourrais assumer encore plus de travail. » Malgré qu’il souffre d’une légère blessure à un pied, Russell Martin (Chelsea, Québec) a bien fait, notamment au bâton où il a claqué un double (1-en-2) et soutiré un but sur balles. Même s’il tente de protéger son pied quand il évolue en défensive, il a tout de même très bien fait derrière le marbre. « Pour le moment, je tente de protéger mon pied pour lui permettre de guérir le plus rapidement possible et d’être en grande forme pour les matchs de la compétition », a laissé entendre le joueur vedette des Dodgers de Los Angeles. « Mon pied va 100 fois mieux que lorsque j’ai commencé le camp d’entraînement des Dodgers en Arizona. Mes mouvements derrière le marbre ne sont pas encore parfaits, mais j’ai encore quatre jours pour bien me préparer avant le début du tournoi et comme je l'ai déjà mentionné, il y a déjà une grande amélioration. » Déjà, il est possible de constater un changement majeur par rapport à l’édition 2006 de l’équipe canadienne : le rôle offensif est beaucoup mieux équilibré. Aujourd’hui, il y a six frappeurs droitiers, un avantage sur lequel l’équipe de 2006 ne pouvait pas compter. Pour la compétition de 2009, le gérant Ernie Whitt pourra jouer de stratégie. « Aujourd'hui c'était la première fois que je voyais jouer Chris Barnwell et j'ai été impressionné. J'avais vu ses statistiques et constaté qu’il avait maintenu une excellente moyenne de présence sur les buts. Il est le type de joueurs que nous voulons au sein de notre équipe. C'est excellent pour nous qu'il frappe de la droite », a expliqué Whitt. « Et n’oublions pas que nous avons Russell Martin et Jason Bay. Cela ne sera pas une sinécure pour les lanceurs adverses. » Les lanceurs canadiens ont limité les Blue Jays à seulement quatre points, leur permettant onze coups sûrs et leur cédant trois buts sur balles. Ils ont par ailleurs fait fendre l’air à neuf cogneurs de l’équipe torontoise. La victoire est allée à Chris Begg (Uxbridge, Ontario) qui n’a accordé qu’un seul point sur trois coups sûrs en deux manches et un tiers de travail. Il a de plus réussi trois retraits sur des prises. David Davidson (St. Catherines, Ontario) a protégé la victoire des siens en lançant une neuvième manche parfaite, y allant entre autres d’un retrait au bâton. L'équipe canadienne joue de nouveau mercredi le 4 mars alors qu’elle affrontera les Phillies de Philadelphie à Clearwater, toujours en Floride. Le premier « play-ball » sera entendu à 13 h 05.
Dunedin, Floride – Lundi, à Dunedin en Floride, l'équipe canadienne a amorcé sa préparation en vue de sa participation à la Classique mondiale de baseball 2009 qui commence samedi prochain, le 7 mars. Au programme du camp d’entraînement, remise en forme et peaufinage des habiletés! Le gérant de l'équipe canadienne Ernie Whitt est bien conscient de la quantité de travail à réaliser afin de présenter une équipe compétitive pour cet important tournoi. « Les trois prochains jours seront très intéressants », a fait remarquer Whitt. « Nous espérons que nous allons disposer de suffisamment de temps pour voir nos joueurs à l’œuvre pour les évaluer et pour trouver la combinaison gagnante. » Cependant, les entraîneurs pourront gagner du temps, car il y a un aspect dans la préparation de l’équipe dont ils n’ont pas s’occuper, il s’agit de l’esprit d’équipe. Déjà, il est possible d’affirmer sans l’ombre d’un doute que les joueurs de cette formation n’ont qu’une idée en tête : gagner. « Peu importe que vous soyez un joueur de 20 ans d'expérience ou un joueur sans aucune expérience avec équipe Canada, ici tout le monde est traité de la même façon », a affirmé Adam Stern. « Tous les joueurs dans notre vestiaire ont le même but, c’est-à-dire de gagner. » Par exemple, prenons le cas du nouveau venu Mark Teahen. Celui-ci est né à Redlands en Californie, mais son père Michael est née à St. Mary's en Ontario. Ce dernier a été membre de l'équipe canadienne dans les années 70 et les histoires qu'il a partagées avec son fils sont pour Mark une source de motivation inépuisable. « Mon père m’a raconté son expérience avec l'équipe canadienne, entre autres quand lui et ses coéquipiers ont participé aux Jeux panaméricains. Encore aujourd’hui, il compte sur beaucoup d'amis qui ont évolué avec lui au sein des équipes canadiennes dont il a été membre. C’est très excitant pour moi de suivre les traces de mon père », a avoué Mark Teahen. Mais il n’y a pas que son père qui a contribué à créer chez lui un sentiment de fierté d’avoir été choisi au sein de l’équipe canadienne. « J'ai beaucoup discuté du sujet avec Justin Morneau. De plus, j'ai été le coéquipier de Matt Stairs à Kansas City durant deux saisons. À écouter parler mon père, déjà je souhaitais faire partie de l’équipe et après mes discussions avec Morneau et Stairs, c’était devenu une obligation. », a raconté Teahen. « Je suis déçu d’avoir raté la première édition de la classique, mais c'était un peu tôt dans ma carrière et, qui plus est, les Royals voulaient me voir à leur camp d’entraînement. Je suis fier qu’aujourd’hui, je puisse enfin jouer pour l'équipe canadienne. » Sur le terrain, les joueurs se sont entraînés durant quelques heures et ils ont discuté stratégie afin d’être fins prêts le plus tôt possible. Pour les dirigeants d’Équipe Canada, le personnel de lanceurs demeure un point d’interrogation encore pour le moment. Les entraîneurs n’ont toujours pas identifié leurs lanceurs pour le premier match. Ernie Whitt a résumé la situation ainsi « Notre plus gros défi à l’heure actuelle est de voir comment répartir nos 27 manches de travail entre nos 13 artilleurs. Si vous faites le calcul, vous verrez que les solutions sont nombreuses. Il ne reste qu’à choisir la bonne. » L'équipe canadienne amorce son calendrier préparatoire à Dunedin, le mardi 3 mars, en affrontant les Blue Jays de Toronto à compter de 13 h 05. Le lendemain mercredi, nos représentants se coltineront aux Phillies de Philadelphie à Clearwater. Finalement, les Canadiens termineront leur préparation en Floride avec un match contre les Yankees de New York à Tampa le jeudi 5 mars. Puis, l'équipe canadienne s’envolera à destination de Toronto pour les matchs du groupe C de la Classique mondiale de baseball. Ils amorcent leur tournoi en affrontant les États-Unis le 7 mars à 14 heures au Centre Rogers de la capitale ontarienne.
Ottawa, Ontario – Déjà les joueurs de l’équipe canadienne se préparent activement pour la Classique mondiale de baseball 2009. Mais, ils ne seront pas les seuls Canadiens à participer à cette importante compétition internationale. Deux arbitres de chez nous y seront également : Corrie Davis de Sherwood Park en Alberta et Stéphane Dupont de Mascouche au Québec. Ces deux vétérans arbitres n’ont évidemment pas hésité à accepter l’invitation qui leur était lancée. Ils seront d’office pour la première ronde de la compétition à San Juan, Porto Rico pour les matchs du groupe D de la Classique mondiale de baseball, qui rappelons le prendra son envol au début du mois de mars. Lors de la première édition de la Classique mondiale de baseball, en 2006, aucun arbitre canadien n’avait été invité. Pour la présente édition, incluant Corrie Davis et Stéphane Dupont, il y aura 15 arbitres provenant du baseball amateur international. Ceux-ci ont participé en novembre dernier à un camp de perfectionnement d’une semaine à Long Beach en Californie où des superviseurs des arbitres des ligues majeures ont contribué au peaufinage de leur technique en préparation pour une des plus importantes, sinon la plus importante assignation de leurs carrières. « Le fait que deux arbitres canadiens aient été sélectionnés pour un tournoi de cette importance est un vibrant témoignage de la qualité de notre programme de développement », a fait remarquer Corrie Davis. « J’espère que nous connaîtrons beaucoup de succès dans nos matchs afin que d’autres arbitres canadiens puissent à leur tour profiter d’une telle expérience. » Durant toute leur semaine en Californie, les participants au camp de perfectionnement ont été encadrés par plusieurs arbitres ayant œuvré dans les ligues majeures de baseball, dont les plus connus sont Bruce Froemming, Larry Young et Steve Rippley. Ils ont tout fait pour leur transmettre une partie de leur savoir et de leur précieuse expérience. Davis et Dupont ont eu l’occasion d’appliquer les nouvelles techniques des meilleures arbitres du monde, ceux des ligues majeures. Quotidiennement, ils se rendaient en classe pour discuter de sujets aussi variés que l’interprétation des règlements, l’utilisation de la technologie pour vérifier la constance des officiels au marbre, le contrôle de match, les conséquences de l’utilisation du tabac, le vol d’identité, les secrets du département d’investigation, etc. Ils ont également travaillé avec les ex-arbitres professionnels pour parfaire leur apprentissage du travail au sein du système à quatre arbitres comme dans les ligues majeures. Puis, sur le terrain, ils ont mis en pratique leur connaissance en arbitrant des matchs du Compton Community College. « Lorsque tu travailles avec des légendes de l’arbitrage comme Steve Riplpey, Larry Young et Bruce Froemming, c’est certain que tu te sens tout petit à côté d’eux », a soutenu Stéphane Dupont. « Mais, c’est très bon pour la confiance. Dans ces moments, il faut te rappeler ce que tu as accompli comme arbitre. Ça fait 27 ans que j’arbitre au baseball et j’ai beaucoup évolué dans ce sport depuis mon tout premier match. J’ai appris à bien faire mon travail. Les arbitres des ligues majeures nous ont aidés à nous améliorer. » Et nos deux arbitres n’ont pas travaillé que l’aspect baseball de leur profession. Ils ont participé quotidiennement à des rencontres traitant de santé, d’exercices physiques et de nutrition avec le directeur médical des arbitres des ligues majeures de baseball, Mark Letendre. Ce dernier a présenté et expliqué en détail une multitude de moyens à prendre pour pouvoir effectuer le travail d’arbitre sans souffrance. « Une des plus belles philosophies qui nous a été enseignée par le docteur Letendre est sans doute de nous entraîner non seulement pour bien travailler aujourd’hui, mais de nous entraîner maintenant pour avoir une meilleure qualité de vie lorsque nos carrières d’arbitre seront terminées », a fait valoir Davis. « Les années d’arbitrage peuvent être passablement difficiles pour le corps humain. » En plus de leurs nouvelles connaissances, Davis et Dupont se présentent à la compétition avec plus de 50 années d’expérience comme arbitre! Ce n’est pas rien. Davis a commencé sa carrière d’arbitre à l’âge de 12 ans, c’est donc dire qu’il est officiel de baseball depuis 25 ans. Il a œuvré lors de plusieurs tournois nationaux et internationaux au cours de ces années, incluant la dernière Coupe du monde de baseball qui s’est déroulé à Taïwan. Il a aussi arbitré plus de 150 matchs dans les rangs professionnels au sein de la ligue de la côte du Pacifique. Dupont, pour sa part, œuvre comme arbitre depuis 1985. Il a lui aussi arbitré plusieurs événements nationaux et internationaux. Son curriculum vitae montre des participations aux Jeux panaméricains de 1999, au championnat mondial de baseball junior de 2002 et à la Coupe du monde de baseball en Hollande en 2005. Tous deux ont également été superviseurs et formateurs d’arbitres dans leur province respective. Ils ont à cœur le développement des jeunes arbitres au Canada. Corrie Davis est d’ailleurs le superviseur des arbitres à Baseball Canada. « Les dirigeants des arbitres des ligues majeures ont certainement démontré des signes de nervosité avant notre camp de perfectionnement. C’est normal, ils ne savaient pas comment nous allions réagir. Mais maintenant, je crois qu’ils doivent avoir confiance, car nous leur avons démontré que nous aussi nous pouvions arbitrer », a affirmé Davis. Les deux arbitres canadiens sont particulièrement excités d’avoir la chance de travailler lors de la Classique mondiale. Le baseball n’étant plus une discipline olympique, la Classique mondiale de baseball devient la compétition internationale la plus importante pour ce sport, surtout que les joueurs des ligues majeures y participent et représentent leurs pays. Davis et Dupont ressentiront la même fierté que les joueurs lorsqu’ils prendront place sur le losange à Porto Rico. « C’est tout simplement un très grand honneur », s’exclame Dupont. « C’est toute une chance que celle de représenter ton pays lors d’un événement que je qualifierais du plus prestigieux au monde où des arbitres amateurs ont la chance de travailler. » « Je suis extrêmement honoré de représenter le Canada à cet événement illustre », ajoute Davis. « Les sensations vont être incroyables, tous ces joueurs professionnels, un gros stade, partager le même terrain que les Alex Rodriguez, Vladimir Guerrero, Carlos Delgado et David Ortiz en plus de travailler avec des arbitres des ligues majeures… C’est certain que ce sera une des meilleures expériences de ma carrière. » Davis et Dupont se rendront dès le début du mois de mars à Orlando en Floride pour travailler dans quelques matchs de la ligue des pamplemousses avant le début du tournoi. Ils vont ensuite se rendre à San Juan, Porto Rico pour la vraie compétition, celle où ils vont arbitrer des matchs impliquant les équipes de la République dominicaine, de Panama, de Porto Rico et des Pays-Bas. Quant à l’équipe canadienne, elle va amorcer la Classique mondiale de baseball le 7 mars prochain au Centre Rogers à Toronto en affrontant les États-Unis.
