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Concours 50 pour 50 :Neuvième semaine de vote

Le concours de Baseball Canada 50 pour 50 a pour but de nommer votre moment préféré dans les 50 ans d’histoire de la fédération.

Fonctionnement du concours

Neuvième semaine de vote (du 30 juin midi au 4 juillet 10h)

Selon vous, lequel des cinq choix ci-dessous devraient se retrouver en demi-finale?

1) Terre-Neuve gagne l'or au championnat junior de 1966

Le plus grand moment dans l’histoire de Baseball Terre-Neuve s’est produit le 25 juillet 1966 au St-Pat’s Ball Park de St-John lorsque les Terra Novas de Terre-Neuve ont remporté le championnat canadien junior (21 ans et moins). C’était l’euphorie dans le parc lors le lanceur de 16 ans Mac Rideout a enregistré le dernier retrait sur des prises. Les Terra Novas tiraient de l’arrière 3-0 dès la première manche mais ils ont finalement 4-3 contre la puissante formation de l’Ontario, largement favorite pour l’emporter. Pour le gérant Gordon Breen, c’était la meilleure conclusion possible à deux ans de dur labeur afin de regrouper les meilleurs éléments de la province. Il s’agissait de la première conquête nationale pour Terre-Neuve et avait lieu l’année de l’événement « Viens à la maison ». C’est le Terre-Neuvien Ed Hurley qui a été choisi le joueur le plus utile du tournoi.

Note : Un dirigeant de longue date de Baseball Terre-Neuve, Ken Dawe, avait 16 ans à cette époque et se rappelle très bien la partie : « Je me souviens très bien des célébrations à la fin de la rencontre. Il y a aussi eu un tapage important vers la fin de la rencontre sur un jeu serré au marbre où un joueur de l’Ontario avait été déclaré retiré par l’officiel Duey Fitzgerald. Les entraîneurs ontariens et leurs joueurs sont devenus un peu fou en argumentant la décision au marbre. » Dawe a ajouté que le gérant Gordon Breen est toujours vivant, maintenant âgé d’environ 85 ans, et qu’il assiste toujours à des matchs de baseball au St-Pat’s Ball Park.

2) L'équipe nationale féminine gagne l'argent à la Coupe du monde 2008 de l'IBAF

L’équipe nationale féminine est venue bien prêt d’atteindre son but de gagner un premier championnat du monde en 2008, mais le Canada a perdu contre la puissante formation du Japon par la marque de 11-3 en grande finale. L’équipe a montré beaucoup de détermination et de caractère tout au long du tournoi, comblant deux déficits lors des matchs éliminatoires. Pour accéder à la demi-finale, les Canadiennes ont battu les Américaines dans un match montagne russe où l’équipe en avance a changé cinq fois. Le Canada a été capable de réussir trois amortis suicides dans les dernières manches pour assurer la victoire, sans passer sous silence l’important coup sûr de Stéphanie Savoie (La Pocatière, QC), venue comme frappeur d’urgence en septième manche, qui a produit le point égalisateur. Kate Psota (Burlington, ON), qui avait réussi trois coups sûrs en quatre présences et un point produit, et Ashley Stephenson (Mississauga, ON), avec deux coups sûrs en trois présences et deux points produits, ont également mené le Canada à l’attaque. Le Canada a sorti un autre lapin de son chapeau le jour suivant, remportant un autre match enlevant, cette fois par la marque de 7-6 contre l’Australie en demi-finale. Les Canadiennes ont accordé trois points en première manche mais elles ont répliqué avec un point en fin de première et un autre en fin de deuxième pour réduire l’écart à un point. Puis en troisième manche, le Canada a explosé pour trois points et a pris les devants 5-3. L’Australie a repris les devants, 6-5, avec à leur tour une poussée de trois points en cinquième manche. Premier frappeur de la sixième manche, Nicole Luchanski (Edmonton, AB) a réussi un simple dans la droite et a marqué le point égalisateur sur le triple d’Autumn Mills (London, ON). Avec Mills au troisième, Ahsley Stephenson a frappé un simple dans la gauche avec deux retraits ce qui a permis à son coéquipière de marquer le point qui donnait les devants pour de bon au Canada. Les résultats de l’équipe canadienne 2008 prouvaient que le programme national féminin était parmi les meilleures au monde et que le Canada pouvait battre n’importe quel pays à tout moment.

3) Kindersley (SK) organise le championnat du monde junior de 1984

Plus de 10 000 spectateurs étaient présents à l’ouverture officielle du championnat du monde junior de 1984 présenté à Kindersley (SK) pour souhaiter la bienvenue aux meilleurs joueurs 18 ans et moins du monde entier. On retrouvait dans l’équipe des États-Unis des noms maintenant familiers : Jack McDowell et Albert Belle. Dans le camp canadien, un joueur d’arrêt court de Maple Ridge (C.B.) nommé Larry Walker, défendait la feuille d’érable. C’est Cuba qui a dominé la compétition, défaisant les États-Unis en finale. Même si l’équipe canadienne a été écartée du podium, on se souvient de cet événement pour la construction de deux magnifiques terrains qui ont servi pour la Coupe Baseball Canada de 2009 et 2010 et pour la contribution de la population de Kindersley à l’organisation et à la présence dans les estrades. C’est d’ailleurs cette organisation qui a en quelque sorte donné le goût à d’autres villes canadiennes de présenter ce championnat. 12 des 26 championnats ont eu lieu en sol canadien, incluant trois visites à Windsor (ON), deux arrêts à Brandon (MB) et Edmonton (AB), et une fois à Trois-Rivières (QC), Moncton (N.B.), Sherbrooke (QC), et Thunder Bay (ON). Cette dernière recevra la visite des meilleurs juniors pour la deuxième fois en 2017.

4) Le partenariat entre Baseball Canada et les Blue Jays de Toronto

Les Blue Jays de Toronto prennent leur rôle d’ambassadeur du baseball amateur au sérieux. Depuis leurs débuts, les Blue Jays ont contribué financièrement au soutien des programmes de Baseball Canada, ont assisté les équipes nationales et ont soutenu les différents championnats canadiens, dont la Coupe Baseball Canada qui était d’abord appelé la Coupe Blue Jays. En 2010, ce partenariat a franchi une autre étape alors que la seule formation des Ligues majeures au pays réaffirmait son engagement envers le baseball amateur en créant l’Académie de Baseball des Blue Jays. L’Académie est une filiale de l’organisation et est entièrement dédiée à l’avancement du baseball amateur au pays. Baseball Canada est choyée de travailler avec les Blue Jays pour plusieurs causes. Partenaire loyal pour le développement du baseball à travers tout le pays, l’équipe torontoise s’associe à tous les niveaux, des équipes nationales aux novices, avec les Super camps Honda, les cliniques nationales d’entraîneurs, le tournoi des 12, les championnats canadiens, Challenger Baseball et la journée des filles. Les Blue Jays donnent leurs avis, offre leur expertise et poursuivent la relation entre les professionnels et les amateurs.

5) La légende de Stubby Clapp

Peut-être aucun autre joueur de baseball illustre mieux le vrai sens de représenter le rouge et le blanc du Canada que Stubby Clapp. Détermination, physique, force mentale et jouer de la bonne façon représentent toutes les caractéristiques de cet homme originaire de la région de Windsor (ON). Clapp a fait ses débuts dans le monde du baseball en 1991, année où il a aidé l'équipe nationale junior à gagner le championnat du monde à Brandon (MB), devant 5 000 fans. Ce n'était que le début de l'héritage de Clapp. Mesurant 5’8, il ne possédait pas nécessairement tous les outils requis pour un joueur de baseball, mais il incarnait vraiment la définition d'un vrai. Quand le moment était crucial, Clapp était l’homme de la situation et décevant rarement. En 1999, lors des Jeux panaméricains, il a produit le point gagnant contre Cuba sur un simple à l’entre champ gauche en manches supplémentaires, ajoutant une autre réalisation à son impressionnant CV international. Les Cards de Saint-Louis ont repêchés Clapp en 1996, en 36e ronde, débutant sa carrière dans le baseball mineur à l’âge de 23 ans. Il a fait ses débuts dans les grandes ligues en 2001. En un peu plus de 900 matchs dans les mineurs, Clapp a présenté une moyenne de ,270, frappant 46 circuits, 50 triples, 196 doubles, 365 points produits et 83 buts volés. Toujours populaire auprès de ses coéquipiers, peu importe pour qui il s’alignait, Clapp était dans la même catégorie que Larry Walker pour la reconnaissance des partisans. Son ancien coéquipier Chris Begg le présente souvent comme Monsieur Baseball Canada, faisant la preuve de tout l’impact et l’impression que Clapp a eu sur le baseball au nord de la frontière.


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