Ottawa, Ontario – Depuis maintenant presque 20 ans, Stubby Clapp porte le flambeau du baseball canadien sur la scène internationale! Puis, dans quelques jours, il aura la chance de transporter une véritable flamme. Clapp et un de ses anciens coéquipiers de l’équipe nationale, Jimmy Van Ostrand, ont été choisi par le Comité olympique canadien pour participer au « Relais de la flamme olympique » des Jeux d’hiver de Vancouver 2010.
« Je suis très honoré », s’est exclamé Clapp, un athlète qui est originaire de Windsor en Ontario. « J’ai beaucoup de difficulté à expliquer la joie que je ressens d’avoir été sélectionné pour transporter la flamme. Je suis très impressionné. »
Entraîneur au sein de l’organisation des Astros de Houston du baseball majeur, Clapp a représenté le Canada lors de compétitions internationales de Coupe du monde de baseball, de Coupe intercontinentale, des Jeux panaméricains, de deux Jeux olympiques et de deux Classiques mondiales de baseball.
Tout jeune, Clapp a évolué au baseball mineur dans sa province. Puis, il a combiné la pratique du baseball et ses études dans le réseau collégial et universitaire américain où il a notamment porté les couleurs de la formation de baseball de l’université Texas Tech. Chez les professionnels, il a gravi les échelons un à un évoluant dans les ligues de recrues, puis aux niveaux A, AA et AAA avant de disputer finalement 23 matchs dans les ligues majeures. Par la suite il a évolué au sein de ligues de baseball indépendant.
Dès le 23 décembre prochain, il pourra ajouter à son curriculum vitae baseball d’avoir porté la flamme olympique. Il transportera le précieux flambeau à travers la ville de LaSalle en Ontario.
Clapp a souvent mentionné au cours de sa carrière que d’avoir représenté son pays dans des compétitions internationales comptait parmi les meilleurs moments de sa carrière de joueur de baseball. Aujourd’hui, il représentera une autre fois le Canada, mais d’une façon complètement différente.
« Ce qui est le plus ironique, avoue-t-il, c’est que je transporte la flamme olympique pour les jeux d’hiver, moi qui ai participé deux fois aux jeux d’été ».
« C’est certain qu’étant jeune, j’aimais beaucoup jouer au hockey. Mais, je ne pouvais pas compter sur le physique d’un joueur de hockey, pas plus que je ne possédais les habiletés pour atteindre les rangs professionnels. Je me considère donc chanceux d’atteindre malgré tout les Jeux olympiques d’hiver. »
Ce qui enthousiasme le plus l’ex-athlète olympique maintenant âgé de 36 ans est qu’il va représenter son pays au Canada et non à l’étranger.
« Cela va être très impressionnant de participer à ce relais dans ma communauté natale et surtout devant mon père et ma mère, eux qui ont toujours appuyé mes efforts durant ma jeunesse. Surtout qu’ils ont été dans l’impossibilité de me voir à l’œuvre lors des Jeux olympiques auxquels j’ai participé. »
Ce sera tout aussi impressionnant pour Jimmy Van Ostrand, qui lui transportera la flamme olympique dans sa ville natale de Richmond en Colombie-Britannique le 9 février 2010.
Celui qui évolue au sein de l’organisation des Astros de Houston de la Ligue nationale de baseball à titre de joueur de premier but et de voltigeur a, tout comme Strubby Clapp, été membre de l’équipe olympique canadienne à Pékin en 2008. Il a aussi représenté son pays lors d’un tournoi de qualification olympique et lors de deux Coupes du monde, dont celle de l’automne dernier où le Canada a remporté la médaille de bronze, la première remportée par notre pays dans l’histoire de cet événement.
Van Ostrand est lui aussi très excité à l’idée de représenter sa ville natale dans le parcours de la flamme olympique. Il s’est dit fier d’avoir représenté le mouvement olympique en tant athlète et aujourd’hui en tant que citoyen.
« C’est un événement très intéressant pour moi et je suis très excité par l’occasion qui m’est offerte d’y être dans ma communauté », a expliqué Van Ostrand. « Participer aux Jeux olympiques comme athlète a été une expérience inoubliable. D’y être associé maintenant d’une façon différente en représentant mon coin de pays est quelque chose de merveilleux. »
