info@baseball.ca  (613) 748-5606

Nouvelles

Image

Walker, Whitt et Soulliere intronisés au Temple de la renommée de baseball canadien

Ottawa, Ontario – Larry Walker, Ernie Whitt et Bernie Soulliere présentent chacun des carrières uniques au baseball. D’ailleurs, tous trois joueront des rôles fort différents au sein d’Équipe Canada lors de la Classique mondiale de baseball qui se tiendra, entre autres endroit à Toronto au mois de mars prochain. Mais, ces trois légendes du baseball canadien seront tout de même réunies dans un but commun à St. Mary’s en Ontario, le 20 juin, alors que tour à tour, ils seront intronisés au Temple de la renommée du baseball canadien.

« J’offre mes plus sincères félicitations à Larry, Ernie et Bernie, ils méritent pleinement tous les honneurs qui leur sont consentis », s’est exclamé le président de Baseball Canada, Ray Carter, lorsqu’il a appris la nouvelle. « Je suis très fier d’avoir été associé au cours de ma présence à Baseball Canada à ces trois hommes exceptionnels. »

Larry Walker, en 17 ans de carrière dans les ligues majeures, a prouvé hors de tout doute qu’il était un joueur des plus complet. D’ailleurs, son nom est inscrit au livre des records du baseball canadien dans presque toutes les catégories offensives. Ne mentionnons seulement qu’il a claqué 383 circuits, 62 triples et 471 doubles parmi ses 2 160 coups sûrs en carrière! De plus, il a volé 230 buts au cours de ces années. Il a été élu au sein de l'équipe d'étoiles des ligues majeures cinq fois, il a gagné sept gants d'or et fut le meilleur frappeur de la ligue nationale trois fois. Sans oublier qu’il a été élu le joueur le plus utile à son équipe dans la Ligue nationale de baseball en 1997. En carrière il affiche une moyenne au bâton de .313 et une moyenne de puissance de .565, ce qui le classe au 15e rang de toute l’histoire des ligues majeures.

Natif de Maple Ridge en Colombie-Britannique, il sera l’entraîneur des frappeurs d’Équipe Canada lors de la prochaine Classique mondiale de baseball.

« Le mot clé de cet honneur, selon moi, est essentiellement le mot “Canadien” », a expliqué Larry Walker peu après avoir été honoré.

« J’ai toujours essayé de me rappeler mes racines, et ce, même quand j’ai joué au Colorado et à St-Louis, après mon passage à Montréal. J’ai toujours été fier de représenter mon pays et je suis emballé par le nombre de Canadiens qui évoluent aujourd’hui dans les ligues majeures. »

« J’ai la chance de les côtoyer au sein d’équipe Canada. Ils sont humbles, ils ne parlent pas d’eux-mêmes ou de leurs performances. Ils sont fiers lorsqu’ils endossent le chandail de leur pays. »

« Depuis que je suis à la retraite, je me suis consacré à mes enfants afin de rattraper le temps perdu en raison de ma carrière, mais la camaraderie que j’éprouve pour les joueurs de l’équipe canadienne et mon rôle auprès d’eux font en sorte qu’il devient difficile pour moi de ne pas être présent avec eux. »

« Larry est un être vraiment spécial. Il est unique! Il est un vrai Canadien », tient à préciser l’entraîneur et le directeur des équipes nationales de Baseball Canada, Greg Hamilton.

« Nous sommes très chanceux de pouvoir compter sur l’implication de Larry Walker avec nous à Baseball Canada au sein du programme des équipes nationales. Son style de leadership, accommodant et engageant, avec les joueurs, fait de lui un candidat de choix au sein de notre personnel d’entraîneurs pour la Classique mondiale de baseball. Comment pourrions-nous nous passer d’un homme aussi respecté de tous? »

« Larry a sûrement établi les standards pour les joueurs de position canadien », fait remarquer Ray Carter. « Plusieurs des Canadiens qui évoluent dans les ligues majeures, dans les ligues mineures et au niveau amateur ont été amenés à jouer au baseball en raison de Larry Walker. Nous lui devons beaucoup pour cette contribution au baseball canadien. »

Ernie Whitt, qui est actuellement gérant au sein de l’organisation de Phillies de Philadelphie, est classé quatrième dans toute l’histoire des Blue Jays de Toronto pour le plus grand nombre de matchs disputés en carrière avec 1 218. « Il est le plus canadien des non-Canadiens que tu peux rencontrer », explique le président du Temple de la renommée du baseball canadien, Tom Valcke, qui a toujours été un des partisans des Blue Jays de Toronto.

Au terme de sa carrière de joueur, Whitt est retourné avec les Blue Jays comme entraîneur, poste qu’il occupera au sein de l’organisation torontoise durant 12 saisons, dont les quatre dernières avec des clubs-écoles.

Les plus grands succès de Whitt comme entraîneur sont toutefois survenus alors qu’il occupait le poste de gérant de l’équipe nationale senior de Baseball Canada. Lors de son premier séjour avec l’équipe, en 1999, il a mené les siens à une médaille de bronze aux Jeux panaméricains tenus à Winnipeg.

Il en a rajouté amenant son équipe au deuxième rang du tournoi de qualification pour les Jeux olympiques tenus à Panama en 2003, la première fois que le Canada se qualifiait pour les Jeux olympiques au baseball depuis 1988. Une fois aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, Whitt a mené l’équipe à la quatrième position.

Finalement, au cours du séjour de Whitt avec l’équipe, le Canada remportera une de ses plus belles victoires sur la scène internationale, défaisant la formation des États-Unis lors de la première édition de la Classique mondiale de baseball en 2006. Le Canada a terminé la première ronde de ce tournoi avec deux victoires et une défaite, égaux avec deux équipes en tête du classement, mais ce sont les Canadiens, en raison de statistiques, qui ont été exclus de la suite des compétitions.

« Je suis très excité par cet honneur. J’ai la chair de poule seulement à en parler », a laissé entendre Whitt. « Être intronisé au Temple de la renommée d’un autre pays que le tien est un accomplissement incroyable. J’en suis très fier. En plus de tous mes souvenirs de joueur et d’entraîneur avec les Blue Jays, admettons que je suis très heureux d’avoir la chance d’endosser encore aujourd’hui l’uniforme canadien. Le Canada peut être assuré que nous allons y aller de nos meilleurs efforts lors de la prochaine Classique mondiale de baseball. »

« Ernie est vraiment l’un des meilleurs leaders de notre organisation au fil des ans. Nous sommes tous très fiers de compter sur lui au sein de la grande famille de Baseball Canada », a conclu Ray Carter.

« Il est un gérant fort apprécié de ses joueurs. Il est fantastique de le voir travailler avec eux. Il impose le respect sans jamais le demander. Ses décisions font l’unanimité en raison, justement, du grand respect que les joueurs lui vouent », de conclure Greg Hamilton.

Bernie Soulliere a contribué à faire de Windsor en Ontario un des meilleurs endroits pour jouer au baseball au Canada. Dans les cercles du baseball amateur, avec les équipes provinciales et les équipes nationales, il a été un bénévole des plus efficaces qui en tout temps a toutefois occupé le derrière de la scène, et ce, durant plus de 40 ans.

Il a été un entraîneur qui a mené des équipes de Windsor au championnat provincial de l’Ontario à quatre reprises et il a remporté deux championnats nationaux dans les années 1970.

Il a été président du comité organisateur quand la ville de Windsor a été l’hôte des championnats mondiaux de baseball junior en 1986, 1987 et 1993 et il était le directeur général de l’équipe ontarienne qui a gagné trois médailles d’or consécutives lors des Jeux du Canada d’été de 1981, de 1985 et de 1989.

Soulliere a aussi occupé le poste de vice-président à Baseball Canada de 1992 à 1997 et il a été président de Baseball Ontario de 1993 à 1995. Il a détenu le titre de chef de mission avec l’équipe canadienne à plusieurs reprises, un poste qui sera le sien encore une fois en 2009 lors de la Classique mondiale de baseball.

« Incroyable… Je ne sais quoi dire », à lancer un Bernie Soulliere surpris de sa nomination. « C’est un grand honneur pour moi. Il y a tellement de grands noms du baseball qui ont été intronisés avant moi! Imaginé, je suis intronisé en même temps que deux héros du baseball au pays, Ernie Whitt et Larry Walker ».

« Je connais Bernie depuis que je suis moi-même impliqué dans le baseball au Canada et on ne se trompe pas en le qualifiant de travailleur infatigable », de dire Ray Carter. « Il n’est pas du genre à dire qu’il fait partie de l’équipe. Son travail fait en sorte que les gens sachent qu’il fait effectivement partie de l’équipe. »

« Nous lui faisons entièrement confiance pour qu’il règle tous les petits détails qui, avouons-le, ne lui apporteront jamais la gloire. Il vit pour le baseball, il vit son baseball en tant que Canadien », a résumé Greg Hamilton. « Les projecteurs ne sont jamais tournés sur Bernie Soulliere, mais tous les efforts qu’il déploie pour que les nôtres réussissent sont tout simplement remarquables. »

Lors de cette soirée d’intronisation, Roy « Doc » Miller, de Chatham en Ontario, qui a joué dans les ligues majeures il y a plus d’un siècle et qui est décédé en 1938, sera intronisé à titre posthume.

Rappelons que les quatre nouveaux membres du Temple de la renommée du baseball canadien seront intronisés lors d’une cérémonie tenue le 20 juin à compter de 11 heures au Musée du Temple de la renommé de baseball canadien sis à St. Mary’s en Ontario.

 


Partenaires