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À un tout petit point de la victoire!

Toronto, Ontario – Il s’en est fallu de peu! Le Canada est venu bien près de niveler la marque face à l’équipe américaine en fin de neuvième manche, devant une foule de plus de 42 000 partisans en liesse au Centre Rogers de Toronto. Le pointage était de 6-5 en faveur des Américains et Joey Votto était au deuxième but pour le Canada alors qu’il n’y avait qu’un seul retrait. Mais, les nôtres affrontaient un as, J.J. Putz et celui-ci a fermé la porte, sauvegardant le gain des États-Unis au compte de 6-5 lors du match d'ouverture du groupe C à la Classique mondiale de baseball 2009.

Quand ils se sont présentés à la frappe pour leur neuvième tour au bâton, les Canadiens tiraient de l’arrière par deux points, 6-4. L’as releveur de la formation américaine, J.J. Putz, était au monticule. Après un premier retrait, Russell Martin (Chelsea, Québec) a claqué un double contre le mur du champ extérieur pour amorcer un ralliement. Joey Votto (Toronto, Ontario) a suivi lui aussi avec un coup de deux buts poussant Martin au marbre et portant la marque à 6-5. Pour Votto, il s’agissait de son quatrième coup sûr de la rencontre.

Justin Morneau (New Westminster, Colombie-Britannique) a constitué le deuxième retrait de la manche quand il a frappé un roulant au joueur d’inter américain qui l’a relayé au premier but. Puis, Jason Bay (Trail, Colombie-Britannique) s'est amené à la plaque. Il a livré une belle bataille à Putz, mais le lanceur américain a forcé Bay à frapper un ballon au champ droit pour mettre fin à la rencontre et pour préserver la victoire des siens.

« Je crois que tout le monde a pu constater que nous avons joué un très bon match », a déclaré le gérant de l'équipe canadienne, Ernie Whitt. « Nous avons tenu la foule en haleine du début à la fin. Nous avons tout simplement manqué de temps. »

Le lanceur partant pour les nôtres, Mike Johnson (Edmonton, Alberta) a été solide maintenant l’équipe dans le match. Il a lancé quatre manches, cédant quatre points, dont trois en quatrième manche, sur quatre coups sûrs et trois buts sur balles. Il a passé trois frappeurs américains dans la mitaine.

Il y a longtemps que Johnson n’avait pas lancé devant une foule aussi nombreuse et surtout aussi enthousiaste. « Probablement que la dernière fois où j’ai lancé devant tant de monde, c’était dans les années 1990 », a expliqué Johnson après la rencontre. « Je me souviens avoir lancé un match au Yankee Stadium le jour où l'équipe du Bronx retirait le chandail de Don Mattingly. Il y avait plus de 55 000 spectateurs. »

« Mais, ce jour-là, évidemment, la foule n’était pas de mon côté! », a-t-il ajouté avec un grand sourire.

Toutes les fois où les Américains ont réussi à distancer les nôtres au pointage, l’équipe d’Ernie Whitt revenait de l’arrière. En quatrième manche, les États-Unis ont pris une avance de deux points suite à des coups de circuit de Kevin Youkilis et de Brian McCann, ce dernier étant une claque de deux points qui portait la marque à 4-2 en faveur de la formation de l’Oncle Sam.

Le Canada a répliqué à la sixième manche quand Jason Bay est venu marquer sur un mauvais lancer de Joel Hanrahan. Le Canada réduisait ainsi l’avance américaine à 4-3. Puis, les Américains ont repris une avance de trois points quand Adam Dunn a lui aussi cogné un coup de circuit de deux points. Puis, d’une seule frappe, Russell Martin a réduit l'écart à 6-4 en septième manche.

Dans cette même septième manche, les États-Unis ont rempli les buts contre Phillippe Aumont (Gatineau, Québec), et ce, sans qu’il n’y ait de retrait. Mais la recrue des Mariners de Seattle, âgé que de 20 ans, a brillé retirant les trois frappeurs suivants, dont deux sur des prises, sans qu’aucun coureur ne vienne marquer, soulevant ainsi la foule.

Dans le pire moment, c’est-à-dire quand il y avait les trois coureurs sur les buts et aucun retrait, l’entraîneur des lanceurs d’Équipe Canada, Denis Boucher, est monté au monticule pour calmer son lanceur. Évidemment, le receveur Russell Martin accompagnait le groupe. « Russ et Denis Boucher m'ont dit, en français, de m'amuser », a raconté Aumont. « Leurs paroles m’ont calmé et j’ai pu faire mon travail. Et quand, j’ai mis fin à la manche, je n’ai pu faire autrement que de laisser paraître mes émotions. »

Joey Votto a été la grande vedette des Canadiens. Il a joué un excellent match, et ce, devant ses parents et amis. En cinq présences dans le rectangle du frappeur, l’athlète originaire de Toronto a réussi quatre coups sûrs : deux simples, un double et un coup de circuit! Il a produit deux points. C’est lui et Russell Martin qui ont ramené le Canada dans le match en neuvième manche.

Que l’équipe canadienne ne lâche jamais, est ce qui impressionne le plus Votto. « Les vétérans produisent, puis c’est comme si un virus se propageait chez les autres joueurs, tout le monde se met à produire », a imagé Votto. « Quand tu es un jeune joueur, tu aimes cette attitude, tu t’en imprègnes. Tous les membres de cette équipe ont le cœur à la bonne place, ce qui fait que l’attitude est excellente. Personne ne s’avoue jamais pour battu. »

Équipe Canada va maintenant affronter la formation italienne, elle qui a encaissé un revers de 7-0 aux dépens du Venezuela. La rencontre aura lieu lundi 9 mars toujours au Centre Rogers. Le match commence à 18 h 30.

 


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