Dans cette édition de “Prenez 5,” nous parlons avec le lanceur droitier John Ogiltree (Toronto, Ont.), qui lance avec New Hampshire (AA) dans l’organisation des Blue Jays de Toronto. L’équipe olympique espère obtenir beacoup de succès avec John en relève durant les Jeux Olympiques. Pour savoir plus au sujet de John, lisez ce qui suit.
BC: Tu es né à Toronto et tu demeures présentement à Mississauga, Ont. Comment te sens-tu comme membre de l’organisation qui était ta favorite durant ton enfance?
Ogiltree: C’est un rêve qui s'est réalisé. J’ai toujours voulu jouer au baseball professionnel avec les Blue Jays. J’ai reçu d’autres offres de d’autres clubs, mais lancer avec Toronto était une occasion qui n'arrive qu'une fois dans la vie.
BC: Étant lanceur sous-marin, ton style n’est pas normal du tout. Comment l’as-tu developpé?
Ogiltree: L'année dernière, au camp d’entrainement des Blue Jays (alors qu'il lançait contre Cincinnati), l’instructeur des lanceurs Gil Patterson m’a demandé si je pouvais lancer plus bas. Pour moi, étant unique, j’espere que ce méthode m’aidera à atteindre les ligues majeures.
BC: Mesurant 6’6”, tu es le plus grand joueur sur l’équipe olympique. Quels avantages est-ce que ta taille te donne comme lanceur?
Ogiltree: Pour la plupart des lanceurs, c’est un avantage car tu as un angle descendant. Pour moi, cela m’aide à lancer plus bas avec un angle moins prononcé ce qui déçoit les frappeurs.
BC: Est-ce que tu as un échéancier pour lancer dans les Majeures?
Ogiltree: Évidemment, j’aimerais jouer dans les ligues majeures le plutôt possible. Deux joueurs du niveau AA ont déjà lancé avec Toronto cette saison. Je n’ai pas de contrôle sur cela, mais je fais de mon mieux pour m'améliorer et pour progresser au prochain niveau. J’espère que les Blue Jays me donneront une chance.
BC: Ayant lancé dans les rôles de “closer” et comme lanceur de longue relève, lequel préfères-tu?
Ogiltree: J’aime les deux mais je préfere le rôle que j'ai présentement – la longue releve. Cela me permet de lancer plus de manches. C’est difficile d’être un “closer” – tu dois oublier immédiatement les mauvaise parties. J’aime la longue relève parce que ça me donne plus d’occasions de lancer.