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Ottawa, Ontario – Pour les 26 joueuses de baseball d’âge bantam qui étaient de la récente tournée de Baseball Canada à Cuba, c’était certes une occasion de fuir le froid de l’hiver canadien. Mais, en plus de profiter du soleil et de pratiquer leur sport préféré dans un pays où le baseball est une religion, les jeunes athlètes canadiennes ont vécu une expérience humaine qui restera à jamais gravée dans leurs mémoires.

« Je pense que le voyage à Cuba est autant une expérience culturelle qu’une occasion de se coltiner au baseball international », a expliqué Patricia Landry (Saint-Étienne-des-Grès, Québec), une des entraîneurs du groupe à Cuba, elle qui est également une ex-membre de l'équipe nationale féminine. « Les filles ont été obligées de sortir de leur zone de confort de la vie quotidienne et d’apprendre à s'adapter à une nouvelle culture et à des situations bien différentes de celles qu’elles vivent au Canada. »

Sur le terrain, le groupe a été scindé en deux équipes par l'entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine, André Lachance (Ottawa, Ontario), et par son personnel d’entraîneurs. Une équipe nommée Canada Blanc et l’autre nommée Canada Rouge ont affronté, tour à tour, l'équipe nationale cubaine, une expérience des plus enrichissantes face à une formation aussi expérimentée.

« C'est une belle occasion pour les jeunes filles d’acquérir une expérience de la compétition internationale, surtout que toutes ces athlètes visent un jour à évoluer au niveau supérieur », a ajouté madame Landry.

Après s’être entraînées et avoir disputé des matchs chaque jour, autant les joueuses que l’équipe d’entraîneurs ont profité de leur présence sur l’île d’Hispaniola pour apprendre sur la vie cubaine. Une visite guidée de la vieille ville de La Havane, la capitale du pays, des arrêts pour voir à l’œuvre des musiciens locaux et bien sûr une petite période de repos sur la plage étaient au programme. Puis, lors d’une de ces journées, il y a eu la visite d’un orphelinat de La Havane. Une occasion unique d'interagir avec des enfants qui sont moins fortunés qu’elles.

Nikki Boyd (Surrey, Colombie-Britannique), qui a fait le voyage à Cuba et qui participait à une première compétition internationale, a mentionné que la visite à l'orphelinat lui avait donné quelques leçons de vie, une expérience qu’elle a vraiment aimée.

« J'ai appris à apprécier des choses aussi simples qu’une balle de baseball et surtout de ne rien tenir pour acquis, même pas la famille. Nous avons tous vécu un moment formidable. Nous avons joué et avons bien ri avec les enfants de l'orphelinat », a-t-elle mentionné.

Les nôtres ont remis aux enfants de l'orphelinat des chandails et divers autres cadeaux et tous se sont bien amusés, les jeunes cubains insistant pour se faire photographier avec leurs nouveaux amis canadiens.

« Ils ont peu, mais ils ont tous un grand cœur », a poursuivi Boyd.

L'aspect d'apprentissage était très important dans ce voyage, comme l’a bien compris Nikki Boyd. Les athlètes reviennent avec des acquis qu’elles ne perdront jamais.

« Je crois que ce voyage est certainement l'une des meilleures formes d'éducation qu’il soit et il s'avère que je suis rentrée de Cuba forte d’une bien plus profitable expérience que ce que j’avais prévu. »

« Une des meilleures façons de réaliser votre rêve est de voyager. Être loin de la maison vous permet de vivre dans un monde aux infinies possibilités », a souligné Boyd. « Une opportunité comme cela m’a ouvert les yeux et m'a aidé à identifier ma véritable passion. »
 


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